Sous-traitance industrielle : zoom sur les matériaux organiques

Sous-traitance industrielle : zoom sur les matériaux organiques

18 décembre 2019
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D’origine naturelle ou artificielle, les matériaux sont destinés à la fabrication des objets et à la construction de bâtiments ou de machines. Ils sont classés en 5 grandes familles parmi lesquelles figure celle des matériaux organiques, à savoir une matière issue d’êtres vivants, plantes ou animaux, qui contiennent du carbone.

Les matériaux organiques naturels et synthétiques

Tous les matériaux organiques ont un élément chimique en commun : le carbone, présent dans tous les êtres vivants. À ces atomes, on y ajoute souvent des atomes d’hydrogène et d’oxygène, ainsi que, parfois, d’autres comme l’azote, le chlore…

Constitué d’un empilement de plusieurs couches d’atomes de carbone, le charbon est un matériau organique particulièrement friable. La cire de bougie est, quant à elle, un matériau composé de 18 atomes de carbone, de 36 d’hydrogène et de 2 d’oxygène. Le nylon, destiné à la fabrication de vêtements contient 12 atomes de carbone, 30 d’hydrogène, 2 d’azote et 2 d’oxygène. Enfin, le PVC, aux multiples usages, compte 2 atomes de carbone, 3 d’hydrogène et 1 de chlore.

matériaux organiques industrie

Aujourd’hui, on distingue ceux d’origine naturelle, tels que le bois, les végétaux, le charbon ou le pétrole, ainsi que ceux d’origine synthétique, tels que les caoutchoucs, les matières plastiques ou les élastomères silicones.

Les applications dans l’impression 3D

Dans le secteur de l’impression 3D, les matériaux organiques utilisés appartiennent à trois sous-familles : 

  • Les cires. Une matière qui renforce la précision des pièces modèles par rapport aux méthodes traditionnelles et trouve un champ d’application relativement large, allant des appareils dentaires, aux bijoux, en passant par la conception de pièces en métal.
  • Les matières alimentaires. Ici, la seule exigence est de parvenir à réduire la matière première en une couche suffisamment fine pour permettre l’impression (ex. le chocolat, le sucre…). Si les artistes utilisent cette technique de fabrication addictive pour leur sculpture, la NASA pourrait apprécier le gain de place généré pour ses missions dans l’espace. 
  • Les tissus biologiques. La bio-impression 3D connaît de belles avancées et intéresse tout particulièrement le monde médical, qui y voit la possibilité de modéliser un organe, de régénérer de la couche épidermique (via les cellules souches), de récréer une oreille ou des os.

Si vous votre entreprise à des besoins en impression 3D, n’hésitez pas à vous adresser à un professionnel de la sous-traitance qui saura vous guider.