Soudage haute fréquence : comment se comporte le thermoplastique face à la température ?

Soudage haute fréquence : comment se comporte le thermoplastique face à la température ?

19 mai 2019
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Peu onéreux, non polluant et impliquant des contraintes réduites aux industriels (pas de période de séchage ou de durcissement requise), le soudage haute fréquence fait partie des procédés fréquemment usités pour faire adhérer des plastiques entre eux. Très concrètement, l’assemblage repose sur une fusion possible uniquement à une certaine température. Il est donc intéressant de se pencher sur le comportement des thermoplastiques face à des températures élevées, sachant que tous n’évoluent pas de la même manière (et pas à la même vitesse).

Plastiques : des caractéristiques différentes et des résistances variables

Les matières thermodurcissables, ne pouvant subir aucune phase thermoélastique ou plastique, ne sont pas thermoplastiques. En parallèle, il existe aussi des thermoplastiques que l’on ne peut pas souder à haute fréquence. C’est le cas des polymères, sur lesquels l’assemblage est possible uniquement dans des conditions bien spécifiques.

Certaines soudures de matières plastiques sont donc plus complexes que d’autres, selon les caractéristiques du matériau. Le polyamide PA6-6 se caractérise par un état de fusion limité à une zone de température de quelques degrés seulement, ce qui rend l’opération très délicate.

soudage haute fréquence

Ainsi, pour bien maîtriser le comportement d’un thermoplastique au soudage, il faut connaître toutes ses caractéristiques : ses changements avec la température, son module d’élasticité et son module de torsion, l’allongement à la traction, etc.

Les polymères semi-cristallins : un exemple de soudure sensible, mais réalisable

Lorsque l’on traite des polymères semi-cristallins, on peut s’apercevoir que la résistance à la traction baisse légèrement entre la zone de solidification et la zone thermoélastique. Il y a donc bien une période d’effondrement de la résistance à la traction, mais elle n’intervient que dans la zone de fusion des cristallites. Les pièces restent totalement utilisables en dehors de cette phase.

Des soudures plus simples sur les thermoplastiques amorphes

Les thermoplastiques amorphes, à l’image du PVC, se prêtent plutôt bien à la soudure haute fréquence : leur comportement reste prévisible et sans changement brutal au cours du travail. Ainsi, ils sont déjà mous dans la zone élastique, avant de devenir caoutchouteux puis de devenir visqueux lorsque la température augmente. Ils finissent par avoir une texture comparable à celle du miel, mais la zone de température de soudage plus large offre davantage de souplesse d’exécution.

Si vous votre entreprise à des besoins en soudage haute fréquence, n’hésitez pas à vous adresser à un professionnel de la sous-traitance qui saura vous guider.