En industrie, l’injection plastique permet, en une seule opération, de concevoir une pièce finie complexe avec des formes particulières. Il s’agit d’un procédé compatible avec les exigences de secteurs aussi pointus que l’automobile ou encore l’électronique. Lorsque l’on souhaite obtenir des résultats plus probants et répondre à des besoins plus spécifiques, il est possible d’opter pour le surmoulage, une pratique similaire très précise.
L’injection plastique, une base utile
Par l’intermédiaire d’un système de plastification et d’un dispositif d’injection, du plastique est fondu avant d’être inséré dans un moule. Cette méthode permet, en un processus relativement simple, de créer des pièces en tous genres. En effet, le remplissage d’un moule, pour une petite pièce à l’image d’une touche de téléphone portable, ne prend même pas une seconde. En outre, pour les pièces plus volumineuses comme les pare-chocs des voitures, quelques secondes sont également suffisantes. Suite à l’injection, une phase de maintien est observée : l’empreinte est mise sous pression et un ajout de matière est effectué pour combler le retrait du plastique avant l’extraction.
D’une façon générale, si l’injection plastique intéresse de nombreux secteurs comme l’automobile, l’industrie médicale ou l’électronique, d’autres procédés plus précis semblent répondre plus fidèlement aux exigences dans chaque secteur.
Le surmoulage, un procédé exigeant
On parle également de surinjection pour évoquer le surmoulage : il s’agit d’un procédé très proche de l’injection plastique, même s’il apparaît comme plus développé. Concrètement, on choisit cette pratique pour des pièces simples ou complexes, sachant qu’elle peut être utilisée pour les matériaux polymères thermoplastiques, thermodurcissables ou encore élastomères. On mobilise cette alternative dans des secteurs variés, à l’image de l’automobile, la connectique, l’électronique, la téléphonie, l’aéronautique ou la cosmétique.
Le surmoulage et l’injection plastique apparaissent comme deux procédés industriels proches. Malgré tout, la seconde méthode présente des limites que le surmoulage semble dépasser. En effet, des étapes comme l’assemblage ou les finitions sont supprimées, ce qui permet de réduire les coûts tout en obtenant des résultats très probants.