La fonderie est un procédé qui permet de créer une pièce, en coulant un alliage dans un moule : pour réaliser cette opération, il est possible d’appliquer un moulage par gravité, un moulage au sable ou un moulage sous-pression. Découvrons les spécificités et les applications de cette dernière technique.
L’intérêt de la fonderie sous pression
Comme le moule métallique destiné à recueillir l’alliage liquide (zinc, magnésium et aluminium majoritairement) est relativement onéreux, la technique du moulage sous pression est réservée aux productions en grandes séries.
Mais correctement paramétré, avec les logiciels de simulation spécialisés, le cycle de production est, quant à lui, extrêmement rapide. Il oscille entre quelques secondes et 2-3 minutes, en fonction de la machine et de l’alliage utilisés.
Dès lors, la répétabilité autorisée par le moulage sous-pression, combinée à la durée de vie de son outillage, en fait un procédé de fabrication économique. En effet, si l’outil de découpe et le moule coûtent cher, ils se rentabilisent rapidement, d’une part par le nombre, de l’autre par leur grande solidité.
Enfin, le dernier avantage de cette technique est de permettre la production de pièces, aussi complexes que fines, tout en limitant les reprises d’usinage comme l’usinage par fraisage.
Les applications du moulage sous pression
Idéal pour les pièces de précisions (20 g à 1 kg) pour une série supérieure à 5 000 pièces, le moulage sous pression s’adresse tout particulièrement aux secteurs suivants :
- L’automobile, en offrant une réponse satisfaisante aux exigences de poids (carters cylindres, embrayages, boîtes de vitesse)
- L’électroménager, grâce à ses performances excellentes, dans les environnements à température élevée (semelles de fer à repasser)
- Les télécommunications, grâce au blindage électromagnétique, radioélectrique, sans oublier la rigidité et la durabilité des pièces créées pour les appareils portables.
Plus globalement, les secteurs associés à l’électricité, la mécanique, l’électronique, des plus courants aux moins classiques, comme les vêtements (fermetures à glissière), ou encore les jouets (automobiles miniatures). Tous sont également susceptibles de faire appel à cette technique.