Mécanique de précision : le procédé de rectification

Mécanique de précision : le procédé de rectification

26 janvier 2017
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Effectuée sur une machine-outil, baptisée « la rectifieuse », l’opération de rectification consiste à améliorer l’état de surface d’une pièce mécanique et obtenir des dimensions très précises, au micromètre près. Il existe deux techniques principalement utilisées : la rectification plane et la rectification cylindrique.

La rectification plane

Très répandue dans la mécanique de précision, cette procédure consiste à fixer la pièce à rectifier sur une table, avant la mise en rotation de la meule qui, dans un mouvement horizontal, éliminera, au fur et à mesure des passages, les couches inutiles de matériau sur la surface plane de la pièce. La taille des grains de la meule varie entre 36 et 54, avec des duretés tendres, allant de E à H.

L’abrasif retenu pour cette opération dépend des caractéristiques de la pièce à rectifier : le choix du corindon fritté micro-cristallin est préconisé pour un grand nombre d’applications.

Lorsque la machine-outil ne produit plus d’étincelles, la rectification plane est terminée. La pièce usinée doit alors présenter un état de surface fin et les dimensions souhaitées.

Rectification mecanique

La rectification cylindrique

Dans le cadre d’une rectification cylindrique, la pièce à travailler est ronde. Concrètement, elle est donc préalablement placée dans un mandrin fixé sur une broche, qui tourne à l’aide d’un moteur. Puis, après avoir mis en rotation la meule, cette dernière entre en contact avec la pièce à travailler. À partir de ce moment, la meule réalise des mouvements d’allers/retours, pour procéder à la rectification désirée.

Comme l’opération consiste aussi bien à rectifier les parties extérieures qu’intérieures de la pièce, il existe plusieurs types de rectifieuses cylindriques : les modèles internes ou externes, les rectifieuses Inter/Exter, ainsi que les modèles sans centres, au fonctionnement légèrement différent. Il y a également des machines-outils conçues pour des usages spécifiques, comme les rectifieuses d’engrenages ou de vilebrequins.

Planes ou cylindriques, ces opérations peuvent ainsi rectifier des pièces aux matériaux variés, parmi les plus durs (acier chromé dur, carbure, céramique, plastique…), tout en assurant des tolérances de l’ordre du micromètre pour un résultat optimal.