Applicable uniquement sur des objets fins, le soudage indirect s’oppose au chauffage direct du point d’assemblage : ici, on transmet une chaleur indirecte à travers le point à assembler. Dans cette configuration, la température visée est automatiquement supérieure à celle qui serait nécessaire pour un soudage classique.
Le soudage avec des éléments chauffés en permanence
Généralement, on assemble les feuilles minces entre elles par l’intermédiaire d’un procédé de chauffage indirect. En effet, la matière première se montre assez robuste pour ne pas s’altérer suite à la chauffe – elle conserve toutes ses qualités initiales.
Ainsi, on utilise très largement le thermoscellage automatique en industrie, suivi d’étapes de remplissage et de reprise. Dès lors qu’un risque d’adhérence entre l’élément chauffant et la matière est possible, on enduit les plaques, semelles ou fers de PTFE.
Malgré tout, le soudage indirect avec éléments chauffants de feuilles monocouches n’est pas envisageable dans les circonstances habituelles (le refroidissement sous pression est impossible et les faces externes de la feuille deviennent plastiques au contact de l’élément chauffant). Encore une fois, on pallie ce problème avec le PTFE ou le polyimide, que l’on place en couches intermédiaires.
La soudure par thermo-contact est privilégiée pour la fabrication de chemises transparentes en polypropylène, par exemple, mais aussi pour les feuilles en PFS. Le chauffage direct, quant à lui, n’est plus adapté aux exigences de qualité quand on réunit des feuilles minces, dont l’épaisseur est inférieure à 0,15 mm.
Pour concevoir des sacs en polyéthylène, on peut effectuer un soudage avec des bandes chauffantes (ou des fils chauffants). Deux phases s’enchaînent alors : le mélange puis la séparation par fusion.
Le soudage avec des éléments chauffés périodiquement
Dès lors que l’on utilise un soudage indirect avec des éléments chauffés en permanence, on ne peut pas obtenir de refroidissement de la pièce sous pression. Cela peut engendrer plusieurs problématiques, comme des défauts visibles au niveau des joints.
Toutefois, il existe des solutions pour optimiser le procédé, en effectuant la chauffe sur un temps court et en créant une interruption volontaire pour avoir ce refroidissement parfois nécessaire.
Enfin, le soudage par impulsion de chaleur concurrence directement le soudage à haute fréquence, notamment pour les capots et certains emballages.
Si vous votre entreprise à des besoins en soudage, n’hésitez pas à vous adresser à un professionnel de la sous-traitance qui saura vous guider.